La "Marche pour la liberté de Gaza" demande à l’Egypte de revoir sa position sur la question sécuritaire à la frontière
Le gouvernement d’Egypte a changé de politique et a permis à un groupe humanitaire, Viva Palestina, d’entrer à Gaza le 27 décembre 2009
Le 23 décembre 2009
La Marche pour la liberté de Gaza félicite le gouvernement de l’Egypte pour son changement de politique et d’avoir permis à des missions internationales d’aller à Gaza en décembre avec sa décision de permettre à la caravane Viva Palestina d’entrer dans Gaza le 27 décembre 2009.
Les organisateurs de la Marche de la liberté pour Gaza s’étaient entendu dire le 20 décembre 2009 par des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères qu’aucune mission internationale ne serait autorisée à entrer dans Gaza courant décembre, y compris la Marche pour la liberté de Gaza, à cause des conditions graves relatives à sécurité à la frontière.
Aujourd’hui, 23 décembre, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré aux organisateurs de la Marche pour la liberté de Gaz qu’il avait décidé de modifier sa politique en raison de la nature « d’aide humanitaire » de Viva Palestina.
Etant donné que la Marche pour la liberté de Gaza apporte également des produits d’aide humanitaire estimés à des dizaines de milliers de dollars et que la frontière est aujourd’hui considérée comme sûre, la Marche pour la liberté de Gaza va déposer une nouvelle demande au ministère des Affaires étrangères le 24 décembre, pour que le gouvernement d’Egypte reconsidère la demande de la Marche de la liberté pour Gaza pour entrer avec ses 1 360 délégués venant de 42 pays dans la bande de Gaza, via le passage frontalier de Rafah, le 27 décembre.
Les marcheurs et leurs amis sont intervenus partout dans les ambassades égyptiennes dans le monde par appels et courriels. Les ambassades en Europe, aux Etats-Unis et au Canada, ont déclaré qu’elles avaient été envahies d’appels téléphoniques de personnes qui demandaient que la Marche pour la liberté de Gaza soit autorisée à entrer dans Gaza.
Des membres des parlements canadien, allemand, suisse, français, grec et philippin ont adressé des courriers, et même le ministre de la Défense irlandais, demandant au gouvernement égyptien de permettre à la Marche de remplir sa mission.
La Marche pour la liberté de Gaza comprend des familles de trois générations, des médecins, des avocats, des diplomates, une centaine d’étudiants, des groupes interconfessionnels composés de rabbins, de prêtres et d’imams, une délégation de femmes, un groupe juif, un autre d’anciens combattants et des Palestiniens nés à l’étranger qui n’ont jamais vu leurs familles à Gaza.
Nous avons d’importantes délégations venant des Etats-Unis, de France, d’Italie, du Royaume-Uni, du Canada, de Belgique, d’Espagne, d’Allemagne, de Grèce, d’Australie, d’Afrique du Sud, des Pays-Bas et du Japon. Nous avons aussi des délégations de Suède, de Turquie, d’Inde, d’Irlande, de Suisse, de Jordanie, du Maroc, du Danemark, du Liban, d’Autriche, du Luxembourg, de Norvège, du Portugal, de Tunisie, d’Algérie, des Philippines, de Corée du Sud, de Bahreïn, de Bosnie, d’Israël, de Nouvelle-Zélande, de Slovénie, d’Arabie saoudite, de Bulgarie, du Cameroun, d’Indonésie, de Libye, du Mexique, de Mauritanie, de Roumanie et de Serbie.
Pour plus d’information : http://www.gazafreedommarch.org